De nombreux mécanismes biologiques et physico-chimiques sont à l’origine des pertes gazeuses des sols en azote. Mais il faut savoir que la quantité en jeu est bien plus importante dans le cas de l’ammoniac NH3 et que les pertes se produisent dans les heures et les jours qui suivent l’épandage, lorsque l’engrais commence à se dissoudre et se trouve en contact avec l’atmosphère.
Les formes uréique et ammoniacale de l’azote doivent d’abord subir des transformations dans le sol (hydrolyse puis nitrification) avant que l’azote ne devienne facilement disponible pour les cultures. La forme nitrique de l’azote NO3- n’est pas exposée au risque de la volatilisation d’ammoniac. L’urée qui élève localement le pH du sol autour des granulés, la solution azotée et la fraction ammoniacale des ammonitrates sont soumis à des degrés divers au risque de volatilisation. En revanche, les nitrates (de potassium, de calcium...) s’y soustraient totalement.
Engrais urée stabilisé avec urease inhibitor
Engrais azoté stabilisé avec ureaseinhibitor et soufre
Engrais azoté + urease et soufre